gaboma

miscellaneous about gabao

Dimanche 18 avril 2010 à 23:51

Il faut toujours bénir, jamais maudire, car la vie est un stage,
il faut savoir identifier ses tuteurs,
analyser tous les contours du sujet qui nous est attribué,
bien cerner la problématique.
Chaque jour écrit une page du rapport.
Il ne faut pas garder les yeux rivés sur la section "problèmes rencontrés", au risque de ne jamais traiter le sujet principal.
Les choses ne sont pas toujours comme on les perçoit.
Tel jour on croit reconnaitre tel arbre comme la cause d'un accident, le temps de le couper, on se rend compte que c'était plutôt le système de freinage,
le temps d'un litige, c'est finalement une simple inattention, ainsi va la vie. L'adversaire est diffus, les obstacles sont potentiellement partout, on ne peut pas répertorier toutes les difficultés.
Viendra le jour de notre soutenance, on sera vêtus de nos plus beaux habits, pour marquer ce dernier jour,
l'accomplissement d'un travail de longue haleine. On perd toute sa sérénité à la seule pensée de cet instant pourtant incontournable.
malheur à moi si le rapport n'est pas irréprochable, on corrige les dernières erreurs, on peaufine le style. Le discours principal est agencé.
Au fond, on entretien secrètement l'espoir d'un contrat à durée indéterminée. On espère avoir tapé dans l'oeuil des tuteurs, on espère qu'ils diront un mot en notre faveur.On espère que le jury sera clément et compréhensif. ces maitres accomplis vont ils me prendre de haut ?
Mais que c'était bien les sorties entre stagiaires. Même si on se rappelle qu'on n'avait pas les mêmes points de vue, les mêmes centre d'interêts, les mêmes caractères. Toutes ces choses qu'on a faites ensemble, dans tous ces endroits, par tous ces temps.
Au début on était plutot idéalistes, adeptes du "nickel chrome", enivrés à la seule idée du résultat déjà parfait de ce stage qui commence.
Puis on a appris à cueillir des pommes sur des citronniers, à planter des graines invisibles, à manger la seule pomme que les vers nous ont laissé, à faire du vin avec des ananas, à y mettre en plus un peu d'eau quand le gout est trop prononcé.
On a appris ce qu'était un stagiaire, on a retrouvé la proposition de stage. On a passé un entretien avec l'employeur. ce stress, cette angoisse, ce bonheur, cette fierté, cette joie, cette entreprise, ces collègues, cet employeur, ces tuteurs. Tous ces gens, toutes ces choses.
la vie n'est qu'un stage, dont la soutenance se fait à huis clos.

Lundi 12 avril 2010 à 13:03

"Pourquoi le Gabon ne pourra organiser la CAN 2012 ?

Notre pays avait pour mission d’aménager les structures nécessaires et indispensables pour organiser ce grand évènement du football africain.

Je vais faire la démonstration technique qu’il est quasiment impossible pour le Gabon d’être au point en 2012 sachant qu’il nous reste environ 20 mois.


Le stade Omnisport Omar Bongo devrait être démoli. Et pour démolir tous les massifs en béton qui ont été coulés pour constituer les fondations de la structure actuelle, il faudra compter environ 6 mois. Je précise que c’est l’entreprise ENTRACO, une PME gabonaise, qui avait gagné le marché pour la réalisation des travaux.

Cette entreprise est dans l’obligation d’utiliser un engin spécial pour la démolition, malheureusement, cet engin n’est pas encore arrivé sur le territoire gabonais. Il n’est qu’en cours car la commande vient d’être passée. Il y a environ une centaine de massifs à démolir, et il faut compter environ 2 à 3 jours pour démolir un massif. Par conséquent, comptons 300 jours soit presque 1 an, rien que pour la démolition des massifs.


Après cette première partie des travaux, il faudrait attaquer la phase reconstruction du stade. Rien que pour que le béton se solidifie correctement, il faut compter 28 jours, donc 1 mois malgré les accélérations de prise. A la suite de cette étape, ajoutons que le matériel qui devrait être posé, devra attendre 28 jours également soit 1 mois à nouveau.

Par conséquent, il est impossible de réaliser les fondations et la structure porteuse en 1 an.


Suite à cette première phase, il y a les travaux de corps d’état : la toiture, l’électricité, la climatisation, le carrelage, la plomberie, la peinture qui prendront environ 1 an. A cela, il faudrait additionner les 6 mois nécessaires aux différents tests. En d’autres termes, il faudrait vérifier que tous les circuits électriques, électroniques, plomberie, sanitaire, etc soient certifiés par un bureau technique.


Le même problème se pose sur les autres chantiers, notamment pour les stades d’Avorebam et celui de Franceville.

En plus, il y a les voies d’accès à réaliser. Ce qui passera inévitablement par des expropriations aux abords des stades, et cela se fait sur la base de commissions d’expropriation qui ne sont même pas encore constituées. Je vous épargnerai des problèmes des routes et des hôtels.


Vous pouvez apprécier que loin de toutes médisances, la CAN ne pourra se jouer en 2012 et je reste convaincu que même à la fin de l’année 2012, le Gabon ne sera toujours pas prêt.

Notre pays recevra des sanctions financières en plus du fait qu’il ne jouera pas cette CAN. Qui paiera la note si ce n’est le contribuable gabonais ? qui subira l’humiliation si ce ne sont les populations gabonaises ?


Bien que comparaison ne soit pas raison, l’exercice vaut bien le détour. Pour le stade de 20.000 places de Malabo construit par Bouygues et livré en 2006, les travaux étaient initialement prévu pour 30 mois soit 1 an et demi.

Or cette entreprise, leader du BTP à cette époque a quand même accusé un retard de 6 mois. Malgré la quarantaine d’ingénieurs français sur le chantier, et près de 300 employés qualifiés constitués de camerounais, de gabonais, d’ivoiriens, etc. Et Bouygues avait reçu environ 80% du paiement de la somme sollicitée. ENTRACO n’est qu’une petite PME qui n’a fait ses preuves nulle part dans le monde.


Du fait que le Gabon ne pourra être prêt, la Guinée équatoriale, coorganisatrice bien que prête, ne pourra organiser cet évènement. Pour ce pays voisin, par l’incompétence de la partie gabonaise, il devra essuyer cette humiliation involontaire."

Retrouvez l'article original sur http://www.lvdpg.org/Obiang-Nguema-partonnera-t-il-a-Ali-Bongo_a3887.html

Dimanche 4 avril 2010 à 20:07

Notre nature spirituelle est semblable à un téléphone portable. Il faut régulièmenet se mettre en charge.La durée en charge varie selon que le téléphone est en communication ou non. La durée en charge d'un téléphone en communication est de loin plus petite que lorqu'il est en veille.Si on devait faire la comparaison avec nous, on dirait que l'intensité de la vie quotidienne vide tres vite notre charge, ce qui nécessite une recharge régulière. Comme avec les portables, la durée en charge varie d'une personne à l'autre.Certains d'entre nous ne se rechargent qu'à l'Eglise, et le dimanche seulement.Dans ces cas là, on retrouve une vie spirituelle au plus bas, qui n'est boostée que le dimanche, avec un déclin programmé tout juste en début de semaine. En fait notre esprit a besoin de se rapeler des vérités spirituelles, et de se nourrir de foi, de témoignages, de méditations, de louanges, etc exemples:Dieu de miracles(Luc 7:, 8:41-56), Qui suis-je en Christ (http://godblessu-gre.blogspot.com/2008/04/qui-suis-je-en-christ.html) etc..Tout celà est effectivement au menu du culte de dimanche. Le soucis c'est qu'il faut renouveler ce repas, pour des raisons évidentes. Le pire c'est que ne compter que sur le culte du dimanche, c'est très clairement devenir dépendant du culte, et donc des rassemblements occasionels des croyants. Notre vie spirituelle est de ce fait dépendante de la communauté, et on devient consommateur de bonnes paroles. Les échecs de tout genre qu'on essuie en semaine, du fait de la carence de vision spirituelle dans la vie de tous les jours nous aigrissent et tournent nos regards sur nous meme. Notre Moi devient l'objet principal de notre foi. On prie pour soi, on ressasse ses défauts, nos faiblesses ne nous quittent plus, etc. Et le dimanche venu, on peine à louer Dieu, à prononcer certaines paroles, à manifester de la joie, à entrer dans l'adoration. On se sent indigne de chanter certains chants, d'etre considérés comme chrétiens, etc. Le pire c'est qu'on devient réligieux, tout en condamnant la religion. Parce qu'en fait, etre chrétien ne veut absolument rien dire, sans ce contact, cette connexion spirituelle avec Dieu. Un esprit au top de sa forme nous libère de nos addictions, nous donne aune autre vision de la vie, nous épanouit dans la vie de foi que nous avons choisie. Sans cet épanouissement, la foi n'est qu'amertume, doutes, regrets, échecs, c qui aboutit souvent à la démission.

 

 

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