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Lundi 12 avril 2010 à 13:03

"Pourquoi le Gabon ne pourra organiser la CAN 2012 ?

Notre pays avait pour mission d’aménager les structures nécessaires et indispensables pour organiser ce grand évènement du football africain.

Je vais faire la démonstration technique qu’il est quasiment impossible pour le Gabon d’être au point en 2012 sachant qu’il nous reste environ 20 mois.


Le stade Omnisport Omar Bongo devrait être démoli. Et pour démolir tous les massifs en béton qui ont été coulés pour constituer les fondations de la structure actuelle, il faudra compter environ 6 mois. Je précise que c’est l’entreprise ENTRACO, une PME gabonaise, qui avait gagné le marché pour la réalisation des travaux.

Cette entreprise est dans l’obligation d’utiliser un engin spécial pour la démolition, malheureusement, cet engin n’est pas encore arrivé sur le territoire gabonais. Il n’est qu’en cours car la commande vient d’être passée. Il y a environ une centaine de massifs à démolir, et il faut compter environ 2 à 3 jours pour démolir un massif. Par conséquent, comptons 300 jours soit presque 1 an, rien que pour la démolition des massifs.


Après cette première partie des travaux, il faudrait attaquer la phase reconstruction du stade. Rien que pour que le béton se solidifie correctement, il faut compter 28 jours, donc 1 mois malgré les accélérations de prise. A la suite de cette étape, ajoutons que le matériel qui devrait être posé, devra attendre 28 jours également soit 1 mois à nouveau.

Par conséquent, il est impossible de réaliser les fondations et la structure porteuse en 1 an.


Suite à cette première phase, il y a les travaux de corps d’état : la toiture, l’électricité, la climatisation, le carrelage, la plomberie, la peinture qui prendront environ 1 an. A cela, il faudrait additionner les 6 mois nécessaires aux différents tests. En d’autres termes, il faudrait vérifier que tous les circuits électriques, électroniques, plomberie, sanitaire, etc soient certifiés par un bureau technique.


Le même problème se pose sur les autres chantiers, notamment pour les stades d’Avorebam et celui de Franceville.

En plus, il y a les voies d’accès à réaliser. Ce qui passera inévitablement par des expropriations aux abords des stades, et cela se fait sur la base de commissions d’expropriation qui ne sont même pas encore constituées. Je vous épargnerai des problèmes des routes et des hôtels.


Vous pouvez apprécier que loin de toutes médisances, la CAN ne pourra se jouer en 2012 et je reste convaincu que même à la fin de l’année 2012, le Gabon ne sera toujours pas prêt.

Notre pays recevra des sanctions financières en plus du fait qu’il ne jouera pas cette CAN. Qui paiera la note si ce n’est le contribuable gabonais ? qui subira l’humiliation si ce ne sont les populations gabonaises ?


Bien que comparaison ne soit pas raison, l’exercice vaut bien le détour. Pour le stade de 20.000 places de Malabo construit par Bouygues et livré en 2006, les travaux étaient initialement prévu pour 30 mois soit 1 an et demi.

Or cette entreprise, leader du BTP à cette époque a quand même accusé un retard de 6 mois. Malgré la quarantaine d’ingénieurs français sur le chantier, et près de 300 employés qualifiés constitués de camerounais, de gabonais, d’ivoiriens, etc. Et Bouygues avait reçu environ 80% du paiement de la somme sollicitée. ENTRACO n’est qu’une petite PME qui n’a fait ses preuves nulle part dans le monde.


Du fait que le Gabon ne pourra être prêt, la Guinée équatoriale, coorganisatrice bien que prête, ne pourra organiser cet évènement. Pour ce pays voisin, par l’incompétence de la partie gabonaise, il devra essuyer cette humiliation involontaire."

Retrouvez l'article original sur http://www.lvdpg.org/Obiang-Nguema-partonnera-t-il-a-Ali-Bongo_a3887.html

Lundi 4 janvier 2010 à 11:22

Je suis chez moi.
Chez moi c'est l'endroit ou je reconnais mes frères.
De là où je suis, je peux voir mes frères,
ceux qui à première vue vous suggère une inélégance flagrante,
mais dont les vêtements un peu vieillis, les chaussures usées et les regards marqués
me rappellent qu'ils ont le même père que moi,
La même mère que moi.
leur père s'appelle débrouillardise, Courage, envie d'y arriver.
Leur mère, notre mère, a parfois troqué sa vertu contre quelques rêves amères,
contre quelques lits de chambres, contre des ongles bien vernis et un jean tendance.
Mais ne vous y trompez pas,
car c'est aussi cette mère qui sillonne la ville dans un kaba élégant,
chantonnant gaiement au mépris de votre pauvreté.
Qui a dit qu'elle était pauvre ma mère.
elle est riche de la vie, et si on enlève les oeuillères, on voit,
que plus que s'en sortir, elle veut accomplir son devoir d'amour.
Quelque chose d'incompréhensible qui la pousse à parcourir des kilomètres à pieds pour
m'emmener à l'hôpital dès mes premières fièvres,
qui la pousse à connaitre les plantes de la foret pour me faire elle même les premiers lavements.
J'ai bien dit lavement et malheur à celui qui ne me comprends pas,
car c'est peut être le même qui viendra chez moi et ne verra que la poussière rouge, les bâtiments
usés.
Malheur à celui qui ne peut pas voir ce que je vois chez moi.
je ne suis pas parti pour ne plus jamais revenir,
je suis parti pour que ma mère ne sois plus obligée de se corrompre pour nous donner à manger,
pour que mon frère soit un peu plus fière de ce qu'il apporte au monde à cause de ce quil est.
Pour qu'il soit fière de nous, et d'expliquer fièrement ce nous, ces fameux "autres",
nous apportons au monde, quand nous pouvons circuler librement,
penser librement, et dépasser la cuillère et le jean.
Avoir nos toits à nous, reconstruire nos cases à palabres, ...
Certains ce demanderont pourquoi on se ruine pour revoir chez nous,
on leur dira pour la famille, pour les affaires,
Mais nous même nous découvrons souvent que c'est juste parce que c'est chez nous.
ce qu'on y voit nous manque tout simplement,
nous pousse à nous investir.
Parce qu'on est toujours les héritiers de notre père, la débrouillardise,
Personne de nous n'est rêveur, on sait juste que toute chose a un début,
et nous sauront vous prouver que les mieux pensées, savent repousser leur fin.

 

Mardi 8 septembre 2009 à 0:44

 Salut à tous,
Toute la philosophie de ce blog est résumée dans ces quelques mots.

Si mon pays est un zèbre, je suis une rayure.

Etre gabonais, ca veut dire connaitre mes racines,
M'imprégner de ma culture.
Et si je suis fang,
je sais que je suis punu,
puisque le punu est mon frère.
Je sais que je suis miéné,
puisque le miéné est mon frère.

Si je fais de la poésie,
je cherche à faire la poésie de mes pères,
mes pères qui m'ont laissé l'art des mots,
la science des proverbes.
je ne fais pas d'alexandrins,
parce qu'alexandre n'est pas mon repère.
je reconnais la science de mes semblables,
et j'assume ce qui fait ma différence.

Certains ont voulu effacer les traces des anciens,
mais un ancien reste un ancien,
et si son nom est celui de mon clan,
c'est qu'il ma transmis sa mémoire meme au prix de son sang,
de son rang, de son honneur.

Mon ethnie n'est pas ma nation
ma nation n'est pas mon ethnie.
Mon frère partage ma nation,
ma nation me donne des frères.
Mes soeurs bercent ma nation
ma nation protège mes soeurs.
je veux pas faire de rimes,
je cherche à faire la poésie de mes pères,
mes pères qui m'ont laissé l'art des mots

Si mon pays est un zèbre, je suis une rayure.

 

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